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infos valenciennoises ?

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16 juillet 2010

Conflit d'intérêt à Nungesser 2

On parle beaucoup ces temps-ci de conflit d'intérêt à propos des casquettes de ministre du budget et de trésorier de l'UMP que portaient en même temps Eric Woerth.

Que dire alors de la situation de Francis Decourrière face à la construction du stade Nungesser 2. En effet Monsieur Decourrière est tout à la fois Président du Club de foot VAFC, actionnaire de la Société DOME Investissements qui possède le club, Conseiller municipal de Valenciennes, Conseiller à la Communauté d'Agglomération Valenciennes Métropole qui a voté la construction (et donc le financement) du-dit stade et il était même, au moment du vote de cette construction, le président de la commission aménagement du territoire de la CAVM. Commission qui avait bien évidemment rendu un avis favorable au dossier.

Quand on ajoute qu'il est aussi accessoirement le père de Valérie Létard, la présidente de la CAVM, on se dit que ça fait tout de même beaucoup de casquettes pour le même homme...

Le conflit d'intérêt, assez flagrant, réside principalement dans le fait qu'en tant qu'actionnaire important de la société civile DOME Investissements (511 711 251 RCS Lille) il se soit fait voter par la collectivité publique dont il est membre la réalisation d'un stade qui profitera presque uniquement à sa société. A votre avis, combien valaient les parts de cette société avant Nungesser 2 et combien vaudront-elles quand le club y évoluera (et donc la société DOME en jouira) quasi gracieusement ?

Rappelons qu'il s'agit tout de même d'un investissement de, au bas mot, 75 millions d'Euros, beaucoup assurant même qu'il dépassera certainement les 100 millions, financé pour 20 millions par une subvention du Conseil Régional et pour le reste par la CAVM !

Et ces 75 millions n'incluent pas la valeur du terrain (20 millions d'Euros ?) cédé par la Ville de Valenciennes à la CAVM pour l'Euro symbolique.

Enfin, à propos de l'engagement de la Ville de Valenciennes, que dire du désastre financier (et si ce n'était que ça) de la suspension du premier permis de construire, du à la précipitation avec laquelle nos brillants élus, trop sûrs d'eux, avaient lancé les travaux avant épuisement des voies de recours, celui de l'association des riverains ayant réussi à faire invalider le permis par le Tribunal administratif. Coût de la plaisanterie, entre 300 et 400 000 Euros par mois, depuis un an déjà. 

Qui va payer ? Probablement la Ville de Valenciennes car il semblerait que selon la loi la responsabilité des permis de construire, et donc les frais liés à leurs problèmes, appartiennent aux municipalités qui les délivrent...

Dernier détail amusant pour terminer ce panégyrique. Un des points qui avait fait annuler le premier permis de construire était que celui-ci empiétait de quelques mètres sur un espace réservé par le plan local d'urbanisme pour la construction d'une éventuelle future voie tangentielle au stade. D'après le siteDailyNord, reprenant des informations d'un vieil article de Backchich.info, un autre Conseiller municipal de Valenciennes, par ailleurs ministre entre autres de l'aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo lui-même, a donné le petit coup de pouce nécessaire à la résolution de ce problème. En effet, un décret du 18 juin 2009 du ministère de l'aménagement du territoire permet, sans doute par hasard mais fort opportunément aux collectivités locales qui le souhaitent de réduire ou supprimer l'emprise de ces espaces réservés si gênants.

C'est pas joli tout ça ?...

 

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28 mars 2010

Régionales : Valenciennes et Saint-Saulve à gauche !

Même si l'on se doutait que Valérie Létard ne ferait pas de gros scores, il est tout de même assez inattendu de la voir être dépassée dans sa propre ville de Valenciennes par la liste Percheron. Pourtant, dans une interview à la Voix du Nord du 27 mars, Valérie Létard minimise cet échec, expliquant que le mouvement avait touché "toutes les communes votant à droite". En conséquence, dit-elle, "à Valenciennes, en comparaison des autres scores nationaux et locaux, ce n'est pas un mauvais résultat". Ah bon ! Et ça aurait été quoi un mauvais résultat pour vous madame Létard ? Certes elle ne perd "que" 2,32 % par rapport au score de la droite en 2004, mais elle laisse tout de même la gauche passer en tête sur la ville !

Si à Saint-Saulve la liste Percheron était déjà en tête au second tour en 2004, à Valenciennes la droite y faisait 42,71 %, Percheron 41,43 et le FN 15,87. Cette année la liste Létard fait 40,39 %, Percheron 42,71, et Le Pen 16,90.

Il y avait 59,35 % de participation en 2004 pour seulement 42,92% cette fois-ci, mais la baisse de participation est de même ordre un peu partout et ne semble pas avoir avantagé ou défavorisé un camp plus que l'autre. L'échec de Valérie Létard à Valenciennes est bien sûr pour partie un vote sanction contre le Gouvernement et l'un de ses membres, mais est aussi et plus sûrement du à son manque d'enracinement local. La présidente de la Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, première adjointe au maire de Valenciennes paye son absence et son manque de notoriété.

Si l'on veut regarder ces résultats valenciennois d'un peu plus près, voyons le premier tour.

La droite, liste Létard 36,11 % plus liste Henno 3,63 fait 39,74 %. Elle faisait 40,89 % en 2004 (Delevoye UMP 27,78 et Létard UDF 13,11). Pour le FN Lang faisait 15,61 en 2004, Marine Le Pen fait 12,75. Les verts, faisaient 4,31 en 2004, Europe Ecologie fait 10,04 cette année. Alain Bocquet faisait 13,51 pour le PC, il fait cette année 12,94 pour le Front de gauche, et Percheron qui faisait 19,45 fait cette année 19,08 %.

Entre 2004 et 2010 la droite valenciennoise perd au premier tour 1,15 %, le PC 0,57%, le PS 0,37, le FN 2,86 (mais il gagne 4,15 % entre les deux tours !), Europe Ecologie, surfant sur l'effet mode toujours vivant depuis les Européennes récupére tout ça et un peu plus avec une progression de 5,73 %.

12 janvier 2010

Jean-Louis à Paris ?

Amusant écho paru dans le "voix off" de la Voix du Nord du 27 décembre. Selon le quotidien, un député UMP nordiste (non cité) "pas vraiment convaincu des chances de Valérie Létard" aurait déclaré : "Ah, si on avait pu avoir Jean-Louis Borloo en tête de liste, là on aurait pu avoir une chance de prendre la région, mais c'est la mairie de Paris qui l'intéresse..."

Rappelons que Borloo a déjà été candidat au Conseil Régional, menant en 1992 une liste indépendante qui avait effectivement failli piqur la région à la gauche, celle-ci ne devant son salut qu'à un accord de dernière minute trouvé par Michel Delebarre qui avait, à la surprise générale, proposé la présidence de la région à la verte Marie-Christine Blandin. 

Son coup raté (de peu), JLB n'avait pas fait de vieux os à la Région, démissionnant en octobre 1993 pour se consacrer à ses mandats de maire de Valenciennes et de député du Nord. Réélu en mars 98, il avait de nouveau démissionné en octobre de la même année.

En ce qui concerne l'intérêt que Borloo porterait à la mairie de Paris, il s'agit d'une vieille antienne qui ressort régulièrement. Depuis des années "on" prête à JLB cette ambition. Jamais concrétisée jusqu'à présent... 

9 janvier 2010

Le palmarès 2009 des ministres

Comme en 2008, en collaboration avec France 2, l'hebdomadaire Le Point a donné fin décembre un classement des ministres en fonction "[de] leur action des douze derniers mois et [de] leur capacité à relever les défis de demain", sur la base de sondages de l'Ipsos soumis à l'appréciation d'un jury maison.

Concernant nos deux valenciennois, Jean-Louis Borloo qui était N° 6 l'an dernier avec une note globale de 13,4/20 est passé 5e en 2009, avec une note de 12,21.

Valérie Létard, qui était 31e (sur 33) en 2008 avec 7,8/20 progresse en 2009, devenant 28e sur 39 avec 9,30/20. C'est pas encore tout à fait la moyenne, mais comme on dis à l'école : Continuez, vous êtes en progrès...

Avec les mêmes chiffres l'ipsos donne des analyses un peu différentes. En 2008 il classait JLB second avec 59% d'opinions favorables et 24% d'opinions défavorables, 17% des sondés n'ayant pas d'opinion. En 2009 JLB est toujours second, mais les opinions favorables ont légèrement baissées : 54%, pour 29% de défavorable.

Pour Valérie Létard, l'ipsos la classait 36e en 2008 avec 11% d'opinions favorables, 9% de défavorables, et 80% des sondés qui ne la connaissait pas. En 2009, comme pour Le Point, un léger progrès. La présidente de Valenciennes Métropole passe de la 36e à la 33e place, toujours 11% d'opinions favorables, mais 12% de défavorables et 77% de sans opinion. Encore deux ou trois ans au Gouvernement et elle finira par être connue...

Enfin le Canard Enchaîné donnait, dans son numéro du 30 décembre, la (supposée) réaction de Sarkozy à ce classement. Rien concerant VL (pourquoi tant d'indifférence ?...), mais concernant JLB le palmipède fait dire à Sarko : "Il est hors classe, il fait de la mousse, on ne comprend rien à ce qu'il dit, mais il est quand même populaire. C'est une énigme".

Qui partage cet avis ?...

3 janvier 2010

En attendant les Régionales, une (très) courte analyse des résultats des Municipales et des Européennes à Valenciennes...

Aux Municipales de mars 2008, Dominique Riquet ne doit sa victoire à Valenciennes au premier tour qu’à l’effondrement de l’extrême droite, qui avec 631 voix ne passe pas la barre des 5% alors qu’elle était à 16,5% (2 101 voix) en 2001. Malgré cela, à participation sensiblement égale, Dominique Riquet ne fait que 7 214 voix sur sa ville (55,53 % tout de même), alors que Jean-Louis Borloo en avait fait 8 082 en 2001. Une baisse de 8 points.

La gauche par contre progresse fortement en doublant ses voix. Elle passe de 2 572 voix en 2001 à 5 145 en 2008, de 20 % à près de 40%. Un second tour aurait été serré...

Aux Européennes de Juin 2009, avec 64,39% d’abstention sur Valenciennes les rapports de forces exprimés à cette occasion ne signifient pas grand chose. Tentons tout de même de décrypter les chiffres.

La liste UMP de Dominique Riquet a fait 41,14 % des suffrages exprimés. Le maire est certes largement en tête dans sa ville, mais compte tenu de cette abstention record son score n’est que de 15,06% des inscrits de sa commune...

Il est aussi intéressant de relever qu’en exprimés, les 41,14 % de M. Riquet représentent une baisse de 15% par rapport à son score de la municipale de mars 2008, et qu'avec 3 679 voix, en nombre c'est presque la moitié qu'il perd !

Par rapport à ces mêmes municipales, le PS et le PC qui avaient progressé de 20 % sont eux aussi victimes de l'abstention, mais ne perdent qu’un peu moins de 5% pour le PS et 10% pour le PC.

Comme on le voit, celui qui semble le gagnant de cette élection est celui qui en fait perd le plus.

Les résultats des élections européennes de juin 2009 à Valenciennes

Les résultats des élections municipales de mars 2008 à Valenciennes

(Sources des chiffres : Ministère de l’Intérieur et journal Le Figaro).

 

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3 janvier 2010

le pin-pon des ambulances

Que la police et les pompiers utilisent à toute occasion leurs sirènes et gyrophares, passe encore, même si probablement leur usage pourrait être plus modéré. Mais l'on assiste maintenant de plus en plus souvent au même comportement de la part d'ambulanciers qui n'hésitent pas à jouer du pin-pon pour se frayer, abusivement, le passage. Abusivement car l'utilisation de ces avertisseurs sonores pour cette profession n'est en rien un droit, juste une tolérance pour les cas, assez rares heureusement, où la rapidité du transport vers le lieu de soins est vitale pour le malade ou le blessé transporté. Pas pour ramener la mamie de ses soins de kyné à son domicile.

Récemment à la Croix d'Anzin j'ai été témoin d'un tel comportement. Venant de l'avenue Dampierre et allant vers Bruay, j'attendais derrière quelques voitures mon tour pour m'engager sur le giratoire, d'ailleurs même pas très encombré, quand brusquement un pin-pon se déclenche dans mon dos et je suis doublé par une camionnette ambulance qui traverse ainsi le carrefour à assez vive allure. Camionnette que je retrouve quelques centaines de mètres plus loin, garée (mal en plus) devant les bureaux de l'ambulancier dont elle porte le nom.

Y z'exagèrent pas un peu, là ?...


2 janvier 2010

Nungesser 2

Depuis le 9 juillet 2009, les travaux du (mégalomaniaque ?) nouveau stade sont donc suspendus suite au recours des riverains. Il est vrai que le chantier ne respectait que fort peu les contraintes et obligations qui lui avaient été imposées. Les élus de Valenciennes Métropole et les dirigeants du club (les mêmes d'ailleurs) se croyaient-ils au dessus des lois ?

Y avait-il une telle urgence à bâtir ce monstre à cet endroit, en centre-ville, malgré les réserves de la commission d'enquête et sans prendre en compte les légitimes inquiétudes des riverains ?

En tout cas les magistrats ont refroidi les ardeurs de nos pharaons locaux, et ont dit stop. Un stop qui sonne comme un flop, kolossal, car depuis 6 mois la plaisanterie coûte 10 000 € par jour à la collectivité, et l'on ne sait pas aujourd'hui quand cela va s'arrêter, ni même si le chantier pourra un jour redémarrer. Bravo les zozos !

Qui va payer ? Ben toi et moi, brave citoyen. Les responsables qui ont cru tout pouvoir se permettre au mépris des lois et des personnes ne seront certainement pas inquiétés, et auront même probablement le front de se représenter aux prochaines élections. On parie ? Et avec au cul une gamelle qui nous coûte déjà plus de 1 600 000 €...

Et si le chantier est, sur la base d'un nouveau permis de construire (!), finalement autorisé à redémarrer (ce qui n'est pas sûr du tout), pourra-t-on in fine connaître le vrai coût de l'investissement, mais aussi - et peut-être surtout - ensuite celui de son fonctionnement ?...

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